Je me nomme Emilienne, membre de l’association « les femmes battantes de NKOABANG ». Entre autre, jeune cadre exerçant dans la ville aux 7 collines – Yaoundé, adepte du concept « Y.O.L.O » mis pour on ne vit qu’une seule fois. Alors, je profite de la vie à fond et je vis mes plaisirs sans me renier.

Nous sommes donc samedi matin, je reçois les membres de l’association à 17h et je suis à la recherche des ingrédients atypiques qui feront voyager les papilles de mes invitées. Me voici donc en route pour le supermarché.

« Taxi, 200 FCFA, Carrefour Market – Ekie »

Juste quelques minutes et ça y est, j’y suis. J’arpente les rayons épicerie avec minutie portant l’espoir de dénicher « ma perle rare ». J’y vais étagère après étagère. En effet, l’offre est alléchante mais je reste sur ma faim et cette angoisse m’envahit – « Que vont penser mes congénères » ? moi qui ait vanté la qualité enchanteresse de ma table. Mes pensées m’enveloppent. Le doute voudrait installer son siège, que je me réveille aussitôt par la voix de ce jeune homme. Appelons-le Antoine. Un client venu comme moi faire ses courses.

« Madame puis-je vous aider ? », et nous commençâmes une conversation. Au bout de trois minutes, il m’invite à l’entrée du rayon et me dit : « tenez, elle, c’est la Mayonnaise à l’huile de tournesol Délice ; l’élue de toutes les tables. En entrée comme en plat principal, elle imprime la douceur et le plaisir gustatif. Essayez-la et dites-en moi plus. C’est une affaire du « Yamo de la Mayo ».

Surprise par cette trouvaille que je n’ai pas pu décrocher malgré la précision accordée à ma quête, j’ai souhaité tenter cette expérience du « Yamo de la Mayo » tant décrite. Je me suis donc lancée…

…Alors ? (D’un air rafraîchi) Vous vous y attendiez certainement. (En souriant allègrement) J’ai raflé la mise de l’hôte la plus hospitalière de l’association des femmes battantes de Nkoabang grâce à elle – Délice. Mes pieds ne touchent plus le sol, je m’envole.

A cette joie immense, il manquait ma reconnaissance à l’endroit de Monsieur Antoine pour qu’elle soit parfaite. C’est en ce moment que je me rends compte que nous n’avions pas échangé de contacts. Zut ! J’ai tout de même misé sur la chance de le retrouver au supermarché le samedi suivant tel qu’il y a une semaine, mais je m’y suis rendu en vain. Quelle tristesse !

Car cela ne tienne, pour garder ce souvenir mémorable, je ne m’en suis plus détachée. Je YAMO !

Délice, il y a que l’amour par ici.