
Je suis Jeannine, secrétaire de direction dans une entreprise de la place. En toute modestie, je suis bien appréciée de ma hiérarchie, de par la rigueur et le sérieux que j’accorde à mon travail. Entre rédaction de rapports d’activités, organisation de l’agenda de mon patron et gestion des affaires courantes, mes journées sont le plus souvent semblables à un marathon. Surtout, ne vous étonnez pas, j’ai des souliers adaptés à la course. Seulement comme vous le savez, « il y a des jours comme ça, que lorsque la malchance te suit, même le mouton te mort » …(rire). Voici, mon histoire :
C’était un Mercredi, la semaine avait pourtant bien commencé. Mon patron, du haut de sa stature de Directeur Général, devait assister au conseil d’administration de notre entreprise. Vous le savez certainement, qui parle de conseil d’administration parle de bilan et nouvelles résolutions – une importance capitale pour la vie de l’entreprise, la précision des notes à prendre et rapports à effectuer deviennent critiques pour l’implémentation et le suivi des prochains chantiers de la compagnie.
J’étais pourtant bien en forme ce matin-là, sapée comme jamais ; qui allait se négliger un grand jour comme ça. En face des vestes qui respiraient l’argent de mes supérieurs, il fallait quand même que ; même dans mon « okrika » que j’ai des allures de première dame. On ne sait jamais, même si selon certains l’habit de fait pas le moine, quelque chose peut faire, ma nomination sort comme ça hein « EHH ! Dieu, c’est toi seul qui connais mes prières » – donc je devais déjà afficher les allures de ma future promotion (dressant sa veste).
La réunion a commencé, dans mon sérieux habituel, j’ai rigoureusement pris les notes, animé la pause-café et tout s’est bien déroulé dans une ambiance conviviale. Il était question maintenant de compiler les minutes et les transmettre, et c’est où mon cauchemar commence. C’est le vide total dans ma tête. Je n’arrive pas à formuler un bon paragraphe. Je perds la visualisation des évènements, j’ai les grandes lignes certes, développe alors Jeannine ? Le temps passe, mon délai ne fait que se rapprocher. Je cherche des solutions ; cent pas, visites et causeries dans les bureaux voisins m’aident souvent à aérer mon esprit ; mais ce jour-là, Niet !
Voilà alors, mon patron au téléphone. Ce sont les cris que vous voulez entendre ? Je me suis alors dit : « Jeanine, tes ennemis ont réussi oooh. C’est aujourd’hui que ton travail va finir oooh».
Pendant, mes lamentations, voilà un collègue qui passe dans le couloir avec son casse-croute de 16h, il me dit « Jeannine, qu’est-ce que tu as ? », je tente de lui expliquer et il reprend : « Prends ça, c’est ma tartine à la margarine vitaminée Vallée D’or. Elle contient 5 vitamines A.B.D.E et Omega 6, suffisantes pour booster ton énergie perdue après près de 5h de réunion. C’est normal que tu sois fatiguée et n’arrive pas à boucler ta journée ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Une bouchée et seulement le goût de ça m’avait déjà mis d’accord. Dans mes plus vieux souvenirs, une margarine ne m’avait pas autant rappelé mon enfance, texture lisse et onctueuse, avec un parfum et un cachet en note de fin qui te laisse un arrière-goût magique. Mama ! tu ne veux même pas boire de l’eau, pour ne pas effacer cette signature gustative, waaoouh !
Et c’est dans toute cette fête dans mon corps et dans ma tête, que je suis allée comme « Sangokou » délivrer le rapport là.
(En chuchotant), Je ne vous dis pas, j’ai reçu les félicitations du Président du Conseil d’Administration. Humm ! mon boss a seulement déterré mon respect même après son coup de gueule.
En tout cas, j’en ai fait mon rituel de mise en forme. Pour ma recharge d’énergie, mon goûter de 16h, c’est tartine avec ma margarine vitaminée Vallée d’or chérie. Essayez-en et dites-moi merci plus tard.
Je confirme ? vallée d’or c’est un autre niveau